*** english will follow***
La relation à l’autre a longtemps été quelque chose de difficile. Peut-être seulement dépassé, en complication, par celle que j’entretenais avec moi-même.
L’autre, je l’évitais tant que je pouvais. Je le jugeais beaucoup. Je ne l’aimais pas, bien souvent, aussi. Surtout lorsqu’il ne me reflétait pas l’image idéale de moi-même que j’essayais presque désespérément d’entretenir.
Je n’acceptais les critiques que de moi-même. Une partie auto-flagellation très répandue au sein de notre humanité.
J’ai appris à entendre, à recevoir les critiques de l’autre. Je continue à apprendre à le faire. Facile? Non. Cela donne l’impression d’être une terre labourée par un soc de charrue. Et c’est certainement là le but de la vie.
Même quand ce n’est pas «juste», pas mérité, mal exprimé voire arrogant et plein de jugement, d’envie voire de jalousie. Même quand cet autre est mal placé pour parler. Ou qu’il parle sans savoir. Même quand je sens l’attaque en face, au-delà des mots. Et lorsque cela arrive à un moment où j’ose grandir un peu plus, prendre des risques, celui d’exprimer l’être que je suis, un peu plus, et que cela semble alors tellement inopportun, injuste.
Mais…Plus je suis touché profondément, plus je suis capable de voir la disharmonie qui m’habite encore. Plus je me dis que non, ce n’est pas arrivé «par hasard». Que j’ai encore «un petit quelque chose à apprendre de l’autre». Plus je comprends qu’il y a «une partie» du message sur laquelle j’ai besoin de me pencher. Car elle détient une pièce du puzzle que je cherche depuis si longtemps à compléter. Une parcelle de vérité. Ma vérité. Qu’est-ce qui me blesse, encore? Quelle partie de moi n’est pas en Paix? Et donc quelle partie de moi est encore en guerre?
Et quand j’arrive à remercier, à accepter que la vie me parle ainsi, je sais que je viens de remporter une petite victoire. Grâce à l’autre. Me replier sur moi ou m’ouvrir à la vie. Tel est le choix que je perçois. Et il passe par amener toute mes parties à la Lumière.
– – – J’accepte ta leçon mon Frère, ma Sœur – – –
NB: voir aussi: Comment utiliser ces mantras
The relation to others has for a long time been something difficult. Maybe just a bit less than the relation with myself.
I tried to avoid the «other » as much as I could. I judged him a lot. I did not love him, too often. Especially when he didn’t reflect the ideal image of myself I desperately tried to preserve.
I accepted criticisms only from me. A very human trait. I have learned to listen, to receive these criticisms. And I go on with this learning.
Easy to do? No. It feels like being plow by the ploughshare. And this is certainly life’s main goal.
Even when it is not fair, not earned, badly expressed, even arrogant and full of judgment, envy or jealousy. Even when this other speaks without knowing. Even when I can feel the attack beyond the words. And when it happens at a time when I dare grow up a little more, take risk to express a bit more the being I am, and that is seems so inappropriate.
But… The more I am deeply touched, the more I am able to see the disharmony in myself. The more I realize that it did not happen by chance. That I still have «a little something» to learn from others. The more I understand there is «a part» of the message I still need to study. Because it carries a piece of the puzzle I am trying to complete. A part of the truth. My truth. What does hurt me still? What part of me is not in peace? And so, what part of me is still in war?
And when I am able to thank myself, to accept that life is talking to me. I know I have won a small victory. With the help of this other. To withdraw into myself or to open to life. This is the choice I discern. Ant it goes with bringing all parts of me to the Light.
— I accept your lesson my Brother/my Sister —