100% cru, 100% idéal? – 1ère partie

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La vague du cru est partie d’un bel élan voici déjà quelques années. Et bien évidemment pour la «bonne cause». Celle d’une alimentation de meilleure qualité que l’assiette habituelle de la plupart des gens. Quels sont ses avantages? À quelles pathologies s’adresse-t-elle le plus? Mais aussi convient-elle à tous? Et ce en tout temps et dans tout environnement? Autant de questions qui demandent que l’on s’y intéresse…Avec un certain discernement.

Le premier avantage du cru est sa richesse en nutriments. Et la présence de nutriments en quantité suffisante est une nécessité que l’on doit rechercher au vu de la pauvreté de l’alimentation conventionnelle déjà constaté par la recherche scientifique et médicale (1).

Non seulement beaucoup d’aliments sont appauvris mais nous en «rajoutons une couche» avec différentes techniques de conservation et de cuisson inadéquates et détruisant les nutriments (spécialement les vitamines et les enzymes) comme la cuisson à haute température.

La vitamine C est ainsi détruite à partir de 70°C. À 100°C toutes les vitamines sont détruites en majeures parties.

La cuisson à grande eau des végétaux entraîne la perte de minéraux et la cuisson en général crée la dé-chélation des minéraux, les rendant ainsi moins assimilables (naturellement, les minéraux sont souvent liés à d’autres composés organiques, comme les acides aminés, facilitant leur absorption dans l’organisme).

Vitamines et minéraux sont essentiels à un grand nombre de réactions au sein de notre organisme. En particulier les réactions de prévention de l’oxydation – et donc du vieillissement cellulaire et celles de détoxification. La présence de minéraux donnent aux légumes leur pouvoir anti-acide ou alcalinisant.

C’est dire que l’absence de ces nutriments se fait ressentir dans un très grand nombre de pathologies! Problèmes de déminéralisation, ostéoporose, arthrose, arthrite et autres maladies inflammatoires, toutes les maladies en lien avec le système immunitaire ou encore la croissance…Pour ne citer qu’elles.

Si la cuisson enlève du «positif», elle peut ajouter aussi du «négatif». Comme les molécules cancérigènes issues de la cuisson à haute température. Bien sûr il y a toute les molécules issues de la carbonisation des aliments (barbecue etc…) mais pas seulement. Toutes les «dorures» du pain et autres pâtisseries sont des produits dits de glycation potentiellement toxiques que l’organisme n’est bien souvent pas capable d’éliminer.

Évidemment, le risque évalué sur un temps court, quelques semaines mais même aussi quelque années ne sera peut-être pas évalué comme élevé. Mais sur plusieurs décennies? Et  cumulées à d’autres sources de toxiques comme tel est le cas dans le monde dans lequel nous vivons? Nous n’en avons, scientifiquement parlant, absolument aucune idée.

Le principe de précaution voire le bon sens a toute sa place dans une santé à long terme.

Les modes de cuissons à conseiller sont la cuisson à basse température et la cuisson à la vapeur qui sont les techniques qui épargnent le plus la qualité des aliments. Le four à micro-onde est un autre destructeur de nutriments.

Par ailleurs, lorsque l’on parle de cru l’expression alimentation vivante n’est jamais loin. Et à juste titre. Nos aliments possèdent une «force vitale», une« énergie» qui leur est inhérente et qui contribue à entretenir celle de notre organisme. La chaleur affecte grandement cette force vitale si elle dépasse 45°C. Manger cru est donc favorable au vivant.

Il existe un autre groupe de molécules qui confèrent une qualité «vivante» à un aliment : c’est son contenu en «enzymes». Les enzymes sont des molécules sans qui les réactions naturelles auraient bien du mal à se produire dans le corps.

Leur présence facilite grandement la digestion. Mais pas seulement, elles ont aussi un impact majeur dans la lutte contre l’inflammation. L’impact thérapeutique est considérable vu le nombre de pathologies liées à l’inflammation : parmi celles-ci il y a bien sûr l’arthrite mais n’oublions pas que l’inflammation est un facteur clef de l’athérosclérose et des maladies cardiaques.

Manger cru est donc indéniablement sain. C’est une évidence dont nous devons nous souvenir. Le cru a sa place dans notre assiette! Jus de légumes biologiques et frais, salades, germination sont nos amis pour la vie. Car consommés au quotidien, nous avons de meilleures chances de la prolonger. Et de la vivre en forme!

Bertrand Huchot

détoxsantéglobale.com

(1) Voire article https://detoxsanteglobale.wordpress.com/2015/04/27/pourquoi-nous-sommes-carences/

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