Mantra 46

 

posto-de-gasolina-a-venda-bandeira-branca

** English will follow

– – – Donnez moi la force, mon Père, de lever cette bannière à la porte de mon temple,

je ne me permets plus aucune pensée, parole ni acte de vengeance,

aussi petites soit-elles, aussi petit soit-il – – –

J’ai toujours été conscient d’une colère présente au fond de moi. Mais beaucoup moins de la subtilité de ses modes d’expression. Parler de vengeance était un bien grand mot. Jusqu’à ce que je réalise que beaucoup de paroles ou actes réactifs voire simplement un regard (noir, arrogant, moqueur…), ou une pensée glaciale en guise de réponse n’étaient pas anodins du tout. Même si une partie de moi travaille fort à le faire croire. Comment envisager la Paix en soi si une guerre silencieuse fait rage? Comment imaginer des relations de paix, si un petit serpent bien caché ne cesse de réagir en lançant son venin à la moindre offense, qu’elle soit réelle ou le fruit d’une projection. Les blessures sont là, certes, conséquences de notre expérience humaine. Avec la nécessité de s’en occuper. Mais cela doit-il masquer le besoin de faire place nette en soi, de s’observer dans toutes ses dimensions et avec une totale honnêteté, bref de tendre vers plus de maîtrise?

 

NB: voir aussi: Comment utiliser ces mantras

 

– – -Give me the force, My Father, to raise this banner at the door of my temple,

I don’t allowed myself any more thought, word nor act of revenge,

so little be they – – –

I have always been aware of an anger inside of me. But not quite how it could expressed itself. To talk of revenge seemed really exagerated. Till I realize that a lot of words, deeds done in reaction, even some smiles (mocking, arrogant…) or thought could be more meaningful than I could think. And even if a part of me is still trying to make me believe the contrary! How to hope for the peace inside if a silent war is raging? How to want to create truly loving relationships if a little hidden poisoning snake keeps throwing his venon at each offense encountered, real or imagined. Wounds exist, that’s true, fruits of our human experience. And we need to deal with them. But does it have to mask the necessity to clean our inner space, to study oneself in all our dimensions, with a total honesty, and in short to learn to aim for masterhip?